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Chip Gibbons

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Chip Gibbons est chercheur, écrivain et journaliste pour le magazine Jacobin, In These Times et The Nation. Il est l’auteur du rapport Still Spying on Dissent : L’héritage durable de l’abus du premier amendement du FBI.

Chip Gibbons est fréquemment cité comme expert de l’histoire de la surveillance politique du FBI et de l’impact de la loi sur l’espionnage sur la liberté de la presse.
Chip Gibbons travaille actuellement sur un livre sur l’histoire du FBI explorant la relation entre la surveillance politique intérieure et l’émergence de l’état de sécurité nationale américain. Intitulé The Imperial Bureau, il devrait être publié par Verso en 2024.

Chip Gibbons est le directeur des politiques de Défense des droits et de la dissidence, une organisation fondée par des victimes du Comité des activités non américaines de la Chambre des représentants qui oeuvre à protéger le droit de s’engager dans l’expression politique.

À ce titre, il a conseillé les législateurs de l’État et du gouvernement fédéral sur les implications du premier amendement de la législation en suspens et a publié des articles sur Al Jazeera et BBC World News. Il anime leurs podcasts Primary Sources, en mettant l’accent sur les problèmes rencontrés par les lanceurs d’alerte, Still Spying, qui ont exploré l’histoire du FBI.

 

 

 

Julian Assange : Chronique d’une extradition annoncée

Le 4 janvier dernier, la justice britannique refusait l’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, où le fondateur du site internet Wikileaks risque jusqu’à 175 ans de prison pour avoir publié des centaines de milliers de documents confidentiels de la diplomatie et des services secrets US.  Dans cette bataille judiciaire acharnée, le gouvernement américain a aussitôt fait appel et le directeur de publication australien reste incarcéré dans une prison de haute sécurité de la banlieue londonienne. S’intéresser à Julian Assange au-delà des palais de justice, c’est entrer dans un roman d’espionnage où se mêlent diplomatie, politique et renseignement. De Quito à Madrid, de Londres à Washington, de Stockholm à Mexico, Arte enquête depuis 5 ans dans le monde entier et donne la parole aux acteurs clés du cas Assange : hackers, espions, avocats, conseillers, ministres, et chefs d’État. Chronique d’une extradition annoncée où nul ne sait le sort qui sera réservé au pape de Wikileaks, héros d’une génération de militants : retrouvera-t-il sa liberté de parole et d’action ou sera-t-il définitivement réduit au silence ?

PROCÈS ASSANGE : OÙ EN EST-ON ?

Depuis ses révélations en 2010, Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks connaît un simulacre de justice. Les États-Unis cherchent à tout prix à le juger sur le sol américain, où il risque jusqu’à 175 ans de prison.

La justice britannique annule en appel le refus d’extrader le fondateur de WikiLeaks vers les États-Unis. Cette décision est une parodie de justice. S’il est extradé, il risque la torture et la prison à vie. À ce stade, l’extradition n’est pas encore autorisée, la Haute Cour de Londres a annulé le refus d’extradition en première instance. À nouveau, et plus que jamais, nous appelons à la libération de Julian Assange et à l’abandon des charges retenues contre lui !

 

Lire la suite sur le site d’Amnesty International

 

 

 

 

 

 

 

La justice britannique annule le refus d’extrader le fondateur de WikiLeaks vers les Etats-Unis

Les hauts magistrats britanniques sont revenus sur la décision de la juge Vanessa Baraitser, qui s’était opposée à la remise aux autorités américaines de l’Australien.

LANCEUR D’ALERTE – Les hauts magistrats britanniques sont revenus sur la décision de la juge Vanessa Baraitser, qui s’était opposée à la remise aux autorités américaines de l’Australien

La Haute Cour de Londres a annulé, ce vendredi, en appel le refus d’extrader le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les Etats-Unis, qui veut le juger pour une fuite massive de documents.

La Cour « autorise l’appel » formé par les Etats-Unis, a déclaré le juge Tim Holroyde. En d’autres termes, la justice britannique a annulé la décision de première instance et elle devra de nouveau statuer sur la demande d’extradition américaine.

Jusqu’à 175 ans de prison

Les hauts magistrats britanniques reviennent ainsi sur la décision initiale de la juge Vanessa Baraitser, qui il y a près d’un an s’était opposée à la remise aux autorités américaines de l’Australien âgé de 50 ans, invoquant le risque de suicide du fondateur de WikiLeaks. Dans sa décision vendredi la Cour estime que les Etats-Unis ont fourni des assurances sur le traitement qui serait réservé au fondateur de WikiLeaks en cas d’extradition, répondant ainsi aux inquiétudes de la juge de première instance.

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